Le dernier jour d'un condamné de Victor Hugo: Biographie, résumé, personnages...
I- Biographe de Victor Hugo
Victor Hugo est un écrivain, romancier, poète, dramaturge et homme
politique français, né le 26 février 1802 à Besançon (en France) et mort
le 22 mai 1885 à Paris (en France) à l'âge de 83 ans. De son nom
complet Victor Marie Hugo, il est considéré comme l'un des plus grands
écrivains français en marquant l'histoire de la littérature française du
19ème siècle.
En tant que romancier, il a connu un succès national du temps de son
vivant (puis international après sa mort) grâce à des romans comme «
Notre-Dame de Paris » publié en 1831, puis « Les Misérables » en 1862.
Ses 5 plus grands romans :
Ses 5 plus grands romans :
- Notre-Dame de Paris
- Les misérables
- Les travailleurs de la mer
- Burg-Jagal
- Le dernier jour d’un condamné
En tant que poète, il a été aussi bien un poète engagé (contre Napoléon
III par exemple ce qui lui coûtera 20 ans d'exil) qu'un poète lyrique
ou épique.
Ses 5 plus grands recueils de poèmes :
Ses 5 plus grands recueils de poèmes :
- Les Châtiments
- Les Contemplations
- La Légende des siècles
- L’art d’être grand-père
- Odes et Ballades
Il est reconnu pour avoir fait évolué la poésie, mais également le
théâtre. Victor Hugo est en effet connu dans ce domaine en tant que
dramaturge (grâce à la préface de la pièce de théâtre Cromwell en 1827).
Ses 3 plus grandes pièces de théâtre :
Ses 3 plus grandes pièces de théâtre :
- Cromwell
- Hernani
- Ruy Blas
Victor Hugo a aussi fait de la politique puisque qu'il a été membre de
la Chambre des pairs, maire, député et sénateur. Mais Victor Hugo
n'attendra pas d'être élu pour écrire des discours politiques sur
l'éducation, la peine de mort ou l'Europe.
Ses 4 plus grands discours politiques :
Ses 4 plus grands discours politiques :
Discours sur la misère
Discours à propos du projet de loi sur l'enseignement
Discours contre l'invalidation de Garibaldi
Discours contre la peine de mort
II- Présentation du roman: Le dernier jour d'un condamé
Victor Hugo rencontre plusieurs fois le spectacle de la guillotine
et s’indigne de ce que la société se permet de faire de sang-froid ce
qu’elle reproche à l’accusé d’avoir fait. C’est au lendemain d’une
traversée de la place de l’Hôtel-de-Ville
où le bourreau graissait la guillotine en prévision de l’exécution
prévue le soir même que Victor Hugo se lance dans l’écriture du Dernier Jour d’un condamné qu’il achève très rapidement1.
Le livre est édité en février 1829 par l’éditeur Charles Gosselin mais
sans nom d’auteur. Ce n’est que 3 ans plus tard (15 mars 1832) que
Victor Hugo complète son roman par une longue préface qu’il signe de son
nom.
III- Le personnage principal:
Le personnage du roman est un être ordinaire, ni un héros, ni un
truand. Il semble cultivé, il sait lire et écrire et connaît même
quelques mots en latin. La richesse de son vocabulaire fait contraste
avec l’argot parlé par le friauche ou chanté par la jeune fille. Mais on
ne décèle en lui aucune grandeur particulière, il est le jouet de
sentiments classiques : la peur, l’angoisse, la colère, l’amertume, la
lâcheté, l’égoïsme...
Jusqu’au bout, il espère sans y croire une grâce royale qu’il n’obtiendra jamais.
On découvre quelques bribes de sa vie passée : il a une mère et une
femme qui sont évoquées brièvement, l’homme semble être résigné sur leur
sort. On s’attache plus longuement à l’évocation de sa fille Marie qui
est la seule visite qu’il reçoit avant son exécution mais qui ne le
reconnaît pas et croit son père déjà mort. Il raconte aussi sa première
rencontre amoureuse avec Pepa, une fille de son enfance. On ne sait rien
de son crime, sinon qu’il reconnaît mériter la sentence et qu’il tente
de s’en repentir. Croyant, il n’a cependant pas une spiritualité telle
qu’il puisse trouver dans la prière la consolation, ni suivre le
discours du prêtre qui l’accompagne du matin jusqu’à l’heure de son
exécution.
Le faux chapitre XLVII, censé raconter sa vie, est vide.Victor Hugo s’est longuement expliqué sur l’anonymat de son
personnage. Il ne voulait pas qu’on puisse s’attacher à l’homme, en
faire un cas particulier, dire « celui-là ne méritait pas de mourir mais
d’autres peut-être…. » Il devait représenter tous les accusés
possibles, innocents ou coupables car selon Victor Hugo, la peine de
mort est une abomination pour tous les condamnés. C’est également dans
ce but qu’il fait passer à travers les sentiments du personnage de
nombreuses contradictions.
IV- Le résume de l'oeuvre: Le dernier jour d'un condamné
Il se fera exécuter sous la clameur du peuple qui voit sa mort comme un spectacle.
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