dimanche 6 mars 2016

Le dernier jour d'un condamné de Victor Hugo: Biographie, résumé, personnages...

 Le dernier jour d'un condamné de Victor Hugo: Biographie, résumé, personnages...


I- Biographe de Victor Hugo


Victor Hugo est un écrivain, romancier, poète, dramaturge et homme politique français, né le 26 février 1802 à Besançon (en France) et mort le 22 mai 1885 à Paris (en France) à l'âge de 83 ans. De son nom complet Victor Marie Hugo, il est considéré comme l'un des plus grands écrivains français en marquant l'histoire de la littérature française du 19ème siècle.
En tant que romancier, il a connu un succès national du temps de son vivant (puis international après sa mort) grâce à des romans comme « Notre-Dame de Paris » publié en 1831, puis « Les Misérables » en 1862.
Ses 5 plus grands romans :
  • Notre-Dame de Paris
  • Les misérables
  • Les travailleurs de la mer
  • Burg-Jagal
  • Le dernier jour d’un condamné
En tant que poète, il a été aussi bien un poète engagé (contre Napoléon III par exemple ce qui lui coûtera 20 ans d'exil) qu'un poète lyrique ou épique.
Ses 5 plus grands recueils de poèmes :
  • Les Châtiments
  • Les Contemplations
  • La Légende des siècles
  • L’art d’être grand-père
  • Odes et Ballades
Il est reconnu pour avoir fait évolué la poésie, mais également le théâtre. Victor Hugo est en effet connu dans ce domaine en tant que dramaturge (grâce à la préface de la pièce de théâtre Cromwell en 1827).
Ses 3 plus grandes pièces de théâtre :
  • Cromwell
  • Hernani
  • Ruy Blas
Victor Hugo a aussi fait de la politique puisque qu'il a été membre de la Chambre des pairs, maire, député et sénateur. Mais Victor Hugo n'attendra pas d'être élu pour écrire des discours politiques sur l'éducation, la peine de mort ou l'Europe.
Ses 4 plus grands discours politiques :
Discours sur la misère
Discours à propos du projet de loi sur l'enseignement
Discours contre l'invalidation de Garibaldi
Discours  contre la peine de mort

II- Présentation du roman: Le dernier jour d'un condamé 

Victor Hugo rencontre plusieurs fois le spectacle de la guillotine et s’indigne de ce que la société se permet de faire de sang-froid ce qu’elle reproche à l’accusé d’avoir fait. C’est au lendemain d’une traversée de la place de l’Hôtel-de-Ville où le bourreau graissait la guillotine en prévision de l’exécution prévue le soir même que Victor Hugo se lance dans l’écriture du Dernier Jour d’un condamné qu’il achève très rapidement1. Le livre est édité en février 1829 par l’éditeur Charles Gosselin mais sans nom d’auteur. Ce n’est que 3 ans plus tard (15 mars 1832) que Victor Hugo complète son roman par une longue préface qu’il signe de son nom.

III- Le personnage principal:

 Le personnage du roman est un être ordinaire, ni un héros, ni un truand. Il semble cultivé, il sait lire et écrire et connaît même quelques mots en latin. La richesse de son vocabulaire fait contraste avec l’argot parlé par le friauche ou chanté par la jeune fille. Mais on ne décèle en lui aucune grandeur particulière, il est le jouet de sentiments classiques : la peur, l’angoisse, la colère, l’amertume, la lâcheté, l’égoïsme...
Jusqu’au bout, il espère sans y croire une grâce royale qu’il n’obtiendra jamais.
On découvre quelques bribes de sa vie passée : il a une mère et une femme qui sont évoquées brièvement, l’homme semble être résigné sur leur sort. On s’attache plus longuement à l’évocation de sa fille Marie qui est la seule visite qu’il reçoit avant son exécution mais qui ne le reconnaît pas et croit son père déjà mort. Il raconte aussi sa première rencontre amoureuse avec Pepa, une fille de son enfance. On ne sait rien de son crime, sinon qu’il reconnaît mériter la sentence et qu’il tente de s’en repentir. Croyant, il n’a cependant pas une spiritualité telle qu’il puisse trouver dans la prière la consolation, ni suivre le discours du prêtre qui l’accompagne du matin jusqu’à l’heure de son exécution.
Le faux chapitre XLVII, censé raconter sa vie, est vide.Victor Hugo s’est longuement expliqué sur l’anonymat de son personnage. Il ne voulait pas qu’on puisse s’attacher à l’homme, en faire un cas particulier, dire « celui-là ne méritait pas de mourir mais d’autres peut-être…. » Il devait représenter tous les accusés possibles, innocents ou coupables car selon Victor Hugo, la peine de mort est une abomination pour tous les condamnés. C’est également dans ce but qu’il fait passer à travers les sentiments du personnage de nombreuses contradictions.

IV- Le résume  de l'oeuvre: Le dernier jour d'un condamné

 

Le roman se présente comme le journal qu'un condamné à mort écrit durant les vingt-quatre dernières heures de son existence dans lequel il relate ce qu'il a vécu depuis le début de son procès jusqu'au moment de son exécution, soit environ six semaines de sa vie. Ce récit, long monologue intérieur, est entrecoupé de réflexions angoissées et de souvenirs de son autre vie, la « vie d’avant ». Le lecteur ne connaît ni le nom de cet homme, ni ce qu'il a fait pour être condamné, mis à part la phrase : « moi, misérable qui ai commis un véritable crime, qui ai versé du sang ! ». L’œuvre se présente comme un témoignage brut, à la fois sur l’angoisse du condamné à mort et ses dernières pensées, les souffrances quotidiennes morales et physiques qu'il subit et sur les conditions de vie des prisonniers, par exemple dans la scène du ferrage des forçats. Il exprime ses sentiments sur sa vie antérieure et ses états d’âme....
Il se fera exécuter sous la clameur du peuple qui voit sa mort comme un spectacle.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire